• Ma dernière lecture :

     

    Ma vie (pas si) parfaite

     

    Résumé :

    Sur Instagram, la vie de Katie a tout du rêve éveillé. Les restos londoniens les plus hype, le job le plus cool... Tout, sauf la colocation à deux heures de trajet, la boss toxique, le budget ultraserré. Pourtant Katie s'accroche. Élevée au fin-fond du Somerset, elle n'y retournerait pour rien au monde. Un licenciement plus tard, la voilà contrainte de rentrer au bercail. Qu'à cela ne tienne : elle fera de la ferme paternelle le camping le plus hipster d'Angleterre. Authentique. Organique. Yoga druidique à volonté... De quoi rameuter le Tout-Londres et ses ennuis avec !

      

    Mon avis :

    J'ai retrouvé avec plaisir les romans de Sophie Kinsella, que je connaissais déjà au travers de la série L'accro du shopping, mais moins par ses autres titres (pourtant nombreux). Entre deux policiers, j'ai beaucoup apprécié cette incursion dans le monde des marques et de la capitale londonienne. J'ai trouvé l'histoire très intéressante puisqu'il est question des apparences et de la vie "parfaite" qu'on imagine en visionnant le compte Instagram de certaines personnes et de façon plus approfondie, l'idée qu'il faut toujours aller au-delà des apparences, qui sont parfois trompeuses. Demeter, sous ses airs de femme à la vie parfaite et de boss intraitable, est-elle vraiment ce qu'elle semble montrer ? Katie Brenner, jeune recrue, va l'apprendre à ses dépens et en faire l'expérience. C'est un roman de chick-lit, donc plutôt léger et dynamique, néanmoins il n'est pas aussi humoristique et déjanté que la série cultissime et traite de thèmes plus profonds. Une très bonne découverte pour ma part, je vais poursuivre l'oeuvre de la reine de la chick-lit !

     

    Ma note : 8/10.

      

     


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    Lizzie Martin et Ben Ross tome 3 : Un assassinat de qualité

     

    Résumé :

    Londres, 1867. Un soir d'octobre, alors que l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui, le fog tourbillonne et l'enveloppe telle une créature vivante. Lorsque le brouillard se lève le lendemain, une femme gît assassinée dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d'un marchand d'art de Piccadilly. Qu'avait-elle été faire à Londres cet après-midi ? Pourquoi avait-elle vendu sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ? Alors que Ben poursuit son enquête, son épouse Lizzie se penche sur la vie privée d'Allegra et découvre plus d'une raison pour laquelle quelqu'un aurait voulu sa mort.

     

     Mon avis :

    Quand je relis ma première chronique de cette série et que je m'aperçois que je n'étais même pas sûre de poursuivre... quelle erreur cela aurait été ! Ce troisième opus est fidèle au précédent : précis, passionnant, instructif, coloré. L'atmosphère du Londres de la fin du 19e siècle se construit tout autour de nous, tel un tableau vivant, saisissant de réalisme. L'hypocrisie et la condescendance des classes dites supérieures sont parfaitement décrites, ainsi que les conditions de vie misérables des pauvres. Lizzie prend une part importante dans les enquêtes de son époux et se montre toujours aussi habile et astucieuse. Ici, il est question de la crédulité des foules face à l'habileté de certains orateurs, toujours prompts à séduire et à tirer profit de la naïveté de leurs admirateurs. Un troisième tome passionnant.

     

    Ma note : 10/10.

      

     


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     Charlotte et Thomas Pitt tome 10 : L'égorgeur de Westminster Bridge

     

    Résumé :

    Le gentilhomme ligoté au réverbère de Westminster Bridge est vêtu très élégamment - fleur à la boutonnière, chapeau haut de forme, écharpe blanche habillée -, mais il est mort, la gorge tranchée. Qui a tué Sir Lockwood Hamilton, cet homme charmant et l'un des plus consciencieux membres du Parlement ? Avant même que l'inspecteur Thomas Pitt ne commence son enquête, l'un des collègues de Sir Lockwood rencontre lui aussi la même destinée au même endroit. Charlotte, la tendre épouse de Thomas, ne peut résister à l'envie d'aider son mari. Mais, pendant ce temps, l'égorgeur de Westminster Bridge continue son oeuvre macabre...

     

    Mon avis :

    Ce 10e tome se révèle fort instructif car il met en avant le mouvement féministe qui traverse l'Angleterre victorienne : les femmes peuvent désormais gérer leur propre patrimoine, mais demeurent toujours la propriété de leurs maris, qui certes, les protègent, mais se prononcent toujours au nom de leur épouse. Ces dernières n'ont pas le droit de vote et continuent à être cantonnée au foyer et à l'éducation des enfants (ou plutôt à l'administration du domaine, puisque chez les aristocrates les enfants sont pris en charge par des nourrices...).

    Quoique l'on puisse en penser, de nombreuses femmes étaient hostiles à ce mouvement de contestation, ce qui m'a un peu surprise. Mais en poursuivant ma lecture, j'ai fini par en comprendre les raisons. Charlotte est en retrait dans cet opus, ce que j'ai peu apprécié. L'enquête est très longue et finit par piétiner. Seul le coup de théâtre final parvient à instaurer un nouveau souffle au roman, mais il intervient beaucoup trop tard à mon goût. C'est dommage, car ce revirement de dernière minute offrait de nouvelles possibilités. Qu'importe, j'espère que le 11ème sera un peu plus dynamique.

     

    Ma note : 6/10.

     

     


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    Agatha Raisin enquête tome 3 : Pas de pot pour la jardinière

     

    Résumé :

    De retour dans les Costwolds après de longues vacances, Agatha Raisin découvre que son voisin James Lacey, objet de tous ses fantasmes, est tombé sous le charme d'une nouvelle venue au village. Aussi élégante qu'amusante, Mary Fortune est une jardinière hors pair et la journée portes ouvertes des jardins de Carsely s'annonce déjà comme son triomphe. Mais une Agatha Raisin  ne s'incline pas avant d'avoir combattu (quitte à se livrer à l'une de ces petites supercheries peu reluisantes dont elle a le secret) ! C'est alors que la belle Mary est retrouvée morte, enfoncée tête la première dans un de ses grands pots de fleurs. De toute évidence, Agatha n'était pas la seule à souhaiter la disparition de sa rivale.

     

    Mon avis :

    Un troisième roman agréable à lire et qui ne manque pas de situations comiques. Néanmoins, j'ai toujours un peu de mal avec la personnalité d'Agatha, car certes elle se montre souvent bougonne, mais ce n'est pas ce qui me dérange le plus, c'est plutôt sa fâcheuse tendance à tricher, trait de caractère que je ne supporte absolument pas. Je ne comprends pas que cela puisse faire sourire certains lecteurs, moi ça m'agace prodigieusement. Sans compter sa propension à se montrer parfois blessante et autoritaire. Bref, je continuerai sans doute avec le prochain opus, mais je ne suis pas certaine de lire la série complète. C'est dommage car c'est une lecture plaisante, les personnages de Carsely sont tous très attachants et l'on en vient à vouloir les suivre d'un opus à un autre. Affaire à suivre...

     

    Ma note : 8/10

     

     


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    Résumé :

    Malgré son rang, lady Fortescue, veuve septuagénaire, n'a ni rente ni héritage pour vivre dignement. Lasse de dépendre de la charité familiale, elle hésite cependant à se séparer de sa grande demeure décrépite de Bond Street et de ses domestiques qu'elle ne paye plus depuis longtemps... Surgit alors la folle idée de faire cause commune avec d'autres infortunés et de transformer sa maison en hôtel. Du jour au lendemain, "Au parent pauvre" devient le lieu le plus chic de Londres. Mais son neveu, le duc de Rowcester, voit cette petite révolution d'un mauvais oeil et se met en tête de fermer l'hôtel. Sa rencontre avec Miss Harriet James, la cuisinière en chef, pourrait bien le faire changer d'avis...

     

    Mon avis :

    La couverture est sublime et M. C. Beaton est l'un de mes auteurs favoris, il n'en fallait pas plus pour je tente cette nouvelle série de 3 tomes. Hélas, je pensais à tort qu'il s'agissait d'un cosy mystery, or ce n'est pas du tout le cas. Il s'agit d'une romance historique, à l'époque de la Régence, qui doit certainement beaucoup se rapprocher des Chroniques de Bridgerton. Je ne suis pas contre un brin de romance, bien au contraire, mais dans le cas présent il s'agit du sujet central du roman et les femmes y sont vraiment décrites comme des oies blanches (ce qu'elles étaient sans doute dans le milieu aristocratique et à cette époque...) et les hommes sans foi ni loi. Malgré une idée de départ excellente et des personnages attachants et fort bien décrits, le roman ne m'a pas donné l'envie de poursuivre avec le tome 2. 

     

    Ma note : 7/10.

     

      


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