Ma dernière lecture :

Résumé :

Grâce à sa cousine Roz, Hayley a trouvé refuge à Harper House, où elle peut élever sa fille Lily en toute tranquillité. Une famille unie, un travail passionnant à la jardinerie, que demander de plus ? Un homme, peut-être. C'est sûr, Harper, le fils aîné de Roz, ne la laisse pas indifférente et il semblerait qu'elle lui plaise aussi. Mais chaque fois qu'une idylle se noue en ces lieux, le fantôme d'Amélia Connor réapparaît. Et bientôt, sa fureur vengeresse se déchaîne, jusqu'à s'emparer de l'âme de Hayley. Pour l'apaiser, il faudrait enfin comprendre ce qu'il s'est passé en cette tragique année 1893.

Mon avis :

J'envisageais ce troisième et dernier tome avec un peu d'appréhension, car le personnage de Hayley est celui que je préférais le moins des trois femmes. Jeune mère célibataire d'une vingtaine d'années, je ne me sentais guère de points communs avec elle, à commencer par l'âge... et je craignais un dernier opus répétitif et moins réussi que les précédents. Je me trompais...

Car l'idée de la possession de Hayley par le fantôme d'Amélia s'est révélé être excellente et a fortement contribué à dynamiser le récit et à lui donner une dimension nouvelle. Certes, la nouvelle histoire d'amour est bel et bien présente, mais elle se superpose de manière harmonieuse avec la poursuite des recherches concernant Amélia.

Le suspens est à son comble dans la dernière partie du roman, car les découvertes se multiplient et s'accélèrent et il devient urgent pour le lecteur de connaître enfin la vérité concernant cette année 1893, mais surtout de découvrir enfin  où git Amélia, qui finalement n'aspire qu'au repos éternel. Bref, une très bonne trilogie de Nora Roberts, qui ne sera pas ma dernière !

Ma note : 9/10.

Ma dernière lecture :

Résumé :

A quarante-cinq ans, Rosalind Harper a vu avec bonheur sa propriété du Tennessee renaître grâce à ses amies Stella et Hayley. Elle sait aussi qu'elle peut compter sur le soutien de ses fils. Indépendante et forte, Rosalind assume parfaitement son célibat. Pourtant, sa vie prend un nouveau virage lorsqu'elle demande au généalogiste Mitchell Carnegie de venir identifier le fantôme qui hante la demeure. Rosalind n'a jamais été impressionnée par ses apparitions, mais, à mesure que ses liens avec Mitch se renforcent, la présence bienveillante du spectre se mue en fureur dévastatrice. Pourquoi cette haine ? La réponse se trouve dans le secret de Harper House...

Mon avis

Second tome de la série Le secret des fleurs, ce roman met en avant mon personnage féminin préféré qu'est Rosalind alias Roz. C'est une femme assez solitaire, solide comme un roc et qui n'a pas la langue dans sa poche, mais qui sait aussi faire preuve d'une grande fidélité, générosité et sensibilité envers ses proches. J'ai beaucoup apprécié de voir l'évolution de ses sentiments envers Mitch et surtout sa façon nouvelle d'appréhender l'existence au fur et à mesure de la lecture.

La recherche de l'identité du fantôme dans la généalogie de la famille Harper prend une tournure véritablement passionnante et on comprend enfin la fureur de celle qui se dénomme en réalité Amélia. Reste une interrogation de taille à la fin de cet opus : qu'est-elle venue chercher dans la réserve de voitures ? Pourquoi erre-t-elle toujours en ces lieux ?

Le clan Harper devient désormais une grande famille que l'on a plaisir à retrouver. Il est vrai que souvent dans les romans de Nora Roberts, les personnages sont bons, empreints de merveilleuses qualités, c'est un peu le monde dans lequel on rêverait d'évoluer et cela fait un bien fou. Je commence dès maintenant le dernier tome !

Ma note : 10/10.

Ma dernière lecture :

Résumé :

Jeune veuve, Stella Rotchild revient à Memphis avec ses deux petits garçons. Engagée par Roz Harper qui veut réorganiser sa jardinerie de luxe, Stella tombe vite sous le charme de cette splendide propriété dans le plus pur style sudiste. Seule ombre à ce tableau : sa relation orageuse avec l'architecte-paysagiste Logan Kitridge. Elle le juge désorganisé, il la prend pour une paperassière. Néanmoins, petit à petit, chacun admet la compétence de l'autre. Un respect mutuel fleurit, puis c'est l'amour qui éclot entre eux. Stella s'épanouit dans sa nouvelle vie. Mais une nuit, elle entend chanter dans la chambre des enfants. Le fantôme de Harper House ne serait-il pas une légende ? Car comment expliquer cette voix mystérieuse qui la met en garde contre le dahlia bleu ?

Mon avis :

Le dahlia bleu constitue le premier tome d'une trilogie intitulée Le secret des fleurs. Dans cet opus, nous suivons Stella, jeune veuve, maman de deux petits garçons, dans son retour à sa ville natale. Désireuse de construire une nouvelle existence, loin du drame qui a marqué sa famille, elle se fait engager par Roz, une femme attachante mais dotée d'un fort caractère. S'ensuit l'arrivée de Hayley, une jeune mère célibataire, avec laquelle elles vont également nouer un lien très fort. Le roman évoque la vie des trois femmes, même si le premier roman est centré sur Stella.

J'avais déjà lu une autre trilogie de Nora Roberts et j'avais tellement apprécié que j'avais envie de renouveler l'expérience. Je ne suis pas déçue car je viens à peine de terminer le premier tome, que j'ai hâte de me plonger dans le deuxième. On aime ou on n'aime pas la romance, il n'empêche que l'auteur sait créer des atmosphères et des personnages que l'on a du mal à quitter. Le subtil mélange de la romance et du fantastique crée une alchimie qui fait qu'on ne peut qu'être envoûté par l'histoire. J'ai adoré la quête des trois femmes dans leur découverte du fantôme de Harper House et je trépigne d'impatience à l'idée de connaître la suite !

Ma note : 9/10.

Ma dernière lecture :

Résumé :

Profiter à fond de sa liberté reconquise et des plaisirs de la vie en solo, voilà ce qu'espérait Laure en se séparant de Gaspard après trois ans d'une vie de couple un peu trop plan-plan à son goût. Tout irait pour le mieux si son entourage ne s'acharnait à lui faire regretter son "burn-out sentimental".

Alors que son ex, alias "docteur Mamour", s'est envolé en mission humanitaire au Cameroun, les galères s'accumulent chez elle comme dans le lycée parisien où elle enseigne l'anglais. Face à une mère intrusive, des copines fuyantes, un sex-friend envahissant, un chat jaloux, une voisine irascible et un élève redoutable, Laure commence à flancher.

Et si la vie de joyeuse célib' était loin de ressembler à celle dont elle avait rêvé ? Et si son ex n'était autre que l'homme de sa vie ?

Mon avis :

J'ai rangé cet ebook dans ma valise des vacances pour la Manche. J'avais besoin de légèreté et d'humour en cette période estivale. Le roman tient ses promesses : on y trouve effectivement une romance, de nombreuses situations loufoques et des personnages relativement sympathiques, quoique peu approfondis.

J'ai rapidement lu ce roman, que je vais très vite oublier. La fin est connue dès le début et il n'y a de ce fait aucun effet de surprise, ni le moindre rebondissement. L'héroïne est peu attachante, je l'ai trouvée passive et agaçante au possible (elle ne veut plus de son docteur Mamour, elle le veut quand même... pfff...) et que dire de ses amies et de sa mère, qui complotent sans arrêt dans son dos afin qu'elle se remette avec son ex. Insupportables !

Bref, vous l'aurez compris, il faut lire ce roman au second degré pour pouvoir vraiment l'apprécier, chose que je n'ai pas su faire. Tant pis, il y en aura d'autres !

Ma note : 4/10.

Ma dernière lecture :

Résumé :

Le 7 juillet, à Saint-Cloud, une riche veuve américaine, Mme Henderson et sa femme de chambre, Elise Chatrier, sont assassinées dans leur villa. Très rapidement, Joseph Heurtin, un livreur de vingt-sept ans dont la présence sur les lieux du crime est attestée, est arrêté puis condamné à la peine de mort. Mais Maigret ne croit pas en la culpabilité de Heurtin et il organise en secret son évasion, persuadé que celui-ci va le mener sur la piste du véritable assassin.

Mon avis :

Adorant les romans de Georges Simenon, j'ai entrepris cette année de lire l'intégrale des "Maigret" dans l'ordre chronologique. A l'occasion des 30 ans de la mort de l'écrivain, j'ai donc profité de la publication de l'intégrale par les éditions Omnibus pour me la procurer. Je vous livre la couverture du premier tome, elle est magnifique et dépeint à merveille l'idée que je me fais de l'univers des "Maigret" :

La tête d'un homme a été écrit entre septembre 1930 et mars 1931 dans une chambre de l'hôtel Aiglon à Paris. J'apprécie de connaître ces détails qui nous permettent de replacer l'enquête dans son contexte d'écriture et d'une certaine manière de mieux entrer dans le roman. L'intrigue se montre d'emblée originale, puisqu'il est question d'un homme, condamné à mort, qui va pouvoir s'évader grâce à la complicité du commissaire Maigret lui-même, qui ne croit pas en sa culpabilité. S'ensuite une course contre la montre entre les enquêteurs et leur fuyard, afin de démontrer au procureur (peu enclin à croire Maigret) que le coupable est ailleurs.

 J'ai adoré ce roman, car l'écriture est directe, précise, sans fioritures et nous replonge comme à chaque fois dans une atmosphère propre à Simenon : la pluie, la nuit, les lumières grises et ternes, mais des personnages variés et hauts en couleur, comme pour trancher avec la morosité de l'arrière-plan. Les actions s'enchaînent, toujours lentes, mais jamais ennuyeuses, avec cette patience et ce mutisme toujours propre à Maigret. C'est drôle, à chaque fois que je me plonge dans ces enquêtes je me représente toujours Bruno Cremer, qui pour moi incarne le mieux le "plébéien" commissaire. J'ai hâte d'être à la prochaine enquête !

Ma note : 9/10.