• La tête d'un homme

    Ma dernière lecture :

     

    La tête d'un homme

     

    Résumé :

    Le 7 juillet, à Saint-Cloud, une riche veuve américaine, Mme Henderson et sa femme de chambre, Elise Chatrier, sont assassinées dans leur villa. Très rapidement, Joseph Heurtin, un livreur de vingt-sept ans dont la présence sur les lieux du crime est attestée, est arrêté puis condamné à la peine de mort. Mais Maigret ne croit pas en la culpabilité de Heurtin et il organise en secret son évasion, persuadé que celui-ci va le mener sur la piste du véritable assassin.

     

    Mon avis :

    Adorant les romans de Georges Simenon, j'ai entrepris cette année de lire l'intégrale des "Maigret" dans l'ordre chronologique. A l'occasion des 30 ans de la mort de l'écrivain, j'ai donc profité de la publication de l'intégrale par les éditions Omnibus pour me la procurer. Je vous livre la couverture du premier tome, elle est magnifique et dépeint à merveille l'idée que je me fais de l'univers des "Maigret" :

     

    La tête d'un hommeLa tête d'un homme

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La tête d'un homme a été écrit entre septembre 1930 et mars 1931 dans une chambre de l'hôtel Aiglon à Paris. J'apprécie de connaître ces détails qui nous permettent de replacer l'enquête dans son contexte d'écriture et d'une certaine manière de mieux entrer dans le roman. L'intrigue se montre d'emblée originale, puisqu'il est question d'un homme, condamné à mort, qui va pouvoir s'évader grâce à la complicité du commissaire Maigret lui-même, qui ne croit pas en sa culpabilité. S'ensuite une course contre la montre entre les enquêteurs et leur fuyard, afin de démontrer au procureur (peu enclin à croire Maigret) que le coupable est ailleurs.

     J'ai adoré ce roman, car l'écriture est directe, précise, sans fioritures et nous replonge comme à chaque fois dans une atmosphère propre à Simenon : la pluie, la nuit, les lumières grises et ternes, mais des personnages variés et hauts en couleur, comme pour trancher avec la morosité de l'arrière-plan. Les actions s'enchaînent, toujours lentes, mais jamais ennuyeuses, avec cette patience et ce mutisme toujours propre à Maigret. C'est drôle, à chaque fois que je me plonge dans ces enquêtes je me représente toujours Bruno Cremer, qui pour moi incarne le mieux le "plébéien" commissaire. J'ai hâte d'être à la prochaine enquête !

     

    Ma note : 9/10.


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