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Résumé :

La vie est mal faite : à trente-cinq ans, on n'a le temps de rien ; à soixante-cinq, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire... Bernard et Brigitte en savent quelque chose. Depuis qu'elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et s'investit dans son rôle de grand-mère. Pour elle, ce n'est que du bonheur. Jusqu'au drame : la retraite de son mari. Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question ! Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables et des voisins insupportables...

Mon avis :

J'adore les romans d'Aurélie Valognes car ils font un bien fou. Peu d'auteurs peuvent se vanter d'être à la fois captivants et thérapeutiques et c'est le cas ici. J'ai découvert les romans de cette auteure grâce à une ancienne collègue de travail qui m'avait prêté un de ses romans et depuis je découvre avec bonheur tous les autres. Les romans d'Aurélie, sous couvert de fraîcheur et de légèreté, délivrent toujours un message plus profond, mais  positif, sur la vie et les relations humaines et celui-ci ne déroge pas à la règle.

Bernard, qui n'a toujours vécu que pour sa carrière, se fait remercier par son entreprise du jour au lendemain, sous prétexte qu'il faut désormais "laisser la place aux jeunes". Bien évidemment, il le vit très mal et se retrouve complètement désoeuvré, maintenant qu'il fait partie des "heureux retraités". Car si Brigitte, son épouse, vit très bien son nouveau statut de retraitée, ce n'est pas le cas de Bernard qui se sent désormais vieux et inutile.

Heureusement, il reprend bien vite du poil de la bête et se découvre bientôt une passion pour l'écologie, grâce à son petit-fils qui l'initie aux joies du "zéro plastique". Brigitte et ses enfants se sentent bien vite dépassés par les événements et ne reconnaissent plus l'homme qu'ils ont côtoyés depuis tant d'années.

J'ai beaucoup aimé ce roman d'Aurélie Valognes, qui est rempli d'humour, de tendresse et d'émotion, sans jamais tomber dans le pathos. Bernard, qui apparaît au début du roman comme un personnage plutôt égoïste et agaçant, devient de plus en plus attachant au fil des pages et au final on ne peut que l'apprécier et le comprendre. Son évolution est intéressante et prouve qu'à tout âge on peut faire de belles choses et qu'il n'est jamais trop tard. Une belle leçon de vie et une bouffée d'optimisme !

Ma note : 8/10.