• Le chien jaune

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    Le chien jaune

     

    Résumé :

    Vendredi 7 novembre. Concarneau est désert. L'horloge lumineuse de la vieille ville, qu'on aperçoit au-dessus des remparts, marque onze heures moins cinq. C'est le plein de la marée et une tempête du sud-ouest fait s'entrechoquer les barques dans le port. Le vent dans les rues, où l'on voit parfois des bouts de papier filer à toute allure au ras du sol. Quai l'Aiguillon, il n'y a pas une lumière. Tout est fermé. Tout le monde dort. Seules les trois fenêtres de l'Amiral, à l'angle de la place et du quai, sont encore éclairées.

     

    Mon avis :

    Je continue de savourer avec délectation mon intégrale de "Maigret". Savourer est le mot juste car un roman de Simenon se goûte, se sent, se regarde, tellement l'effet visuel est intense. On est littéralement plongé dans le décor sombre, humide et terne de Concarneau et c'est bien là la grande force de Simenon : savoir retranscrire les ambiances, les personnages, les lieux.

    L'enquête policière paraît finalement bien secondaire et s'affiche presque comme un prétexte pour l'auteur de planter ses personnages. Pourquoi ces meurtres qui n'en sont finalement pas ? Pour quelle raison trouve-t-on toujours ce chien jaune au détour d'une rue ? Comme à son habitude, le commissaire se tait, observe, ne tire aucune conclusion hâtive. Il agace ceux qui attendent des réponses et le dénouement de l'enquête. Au final, tout se délie à la fin du roman, comme une évidence et presque sans démonstration. Les acteurs se révèlent, en proie à la panique et Maigret, telle une araignée qui tisse sa toile, n'a plus qu'à attendre et cueillir les conclusions qui se livrent à lui...

     

    Ma note : 7/10.


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